Publié originalement dans le Journal de Montréal le 9 janvier 2010.
Bien avant la construction des premières ruches artificielles, les humains récoltaient le miel dans la nature, dans les troncs creux, ou dans de petites fosses creusées à même le sol.
Ils appréciaient le miel autant pour sucrer les aliments que pour se soigner. Le grand Hippocrate le considérait d’ailleurs un élixir de longue vie et le prescrivait pour combattre la fièvre, les blessures et les ulcères.
Quant à l’abeille, qui fabrique le miel à partir du nectar de certaines fleurs, elle était tout aussi vénérée: «messagère des dieux», «lumière solaire», «insecte qui côtoie Dieu», etc.
En fait, le miel est un aliment riche en énergie et relativement pur. Il est composé à plus de 80% de glucides: le fructose et le glucose, deux sucres simples qui ne nécessitent aucune digestion et qui sont facilement et directement assimilés par le corps. Le miel contient également une petite quantité de potassium et des traces d’autres nutriments, dont des antioxydants, surtout des flavonoïdes.
On peut trouver aujourd’hui des dizaines de variétés de miel, selon la plante butinée, le type d’abeille productrice et le lieu de production. Au Canada, l’appellation « miel » est réglementée: Il doit s’agir d’un aliment entièrement naturel, auquel on ne doit ajouter ni additifs, ni conservateurs alimentaires. L’étiquette doit spécifier le nom du pays de production, la qualité (Canada no 1, 2 ou 3) et l’origine florale (acacia, trèfle, fleurs sauvages, etc.).
On peut conserver le miel un an ou deux à température ambiante. Le miel non pasteurisé doit être conservé à environ 10°C, soit au réfrigérateur, car il est susceptible de fermenter.
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